La banque centrale chinoise va annoncer qu’elle autorise officiellement le financement de projets de centrales thermiques au charbon utilisant de nouvelles technologies réduisant la pollution atmosphérique – on ne sait cependant rien des émissions de carbone – par des obligations vertes, selon les médias. Réagissant à cette information, William Nee, conseiller à Amnesty International sur la stratégie concernant la responsabilité des entreprises en matière de droits humains, a déclaré :
« Le charbon propre, cela n’existe pas : la Chine gaspille de l’argent pour une illusion. Ce projet désastreux va encourager des investisseurs à continuer de financer des centrales à combustibles fossiles qui rendent l’air dangereusement irrespirable en Chine. Chaque année en Chine, près d’un million de personnes meurent en raison de la pollution atmosphérique, et ce projet va à l’encontre de toutes les mesures que le gouvernement a prises en vue de régler ce problème. La pollution et les émissions de carbone relèvent du même problème : aucun gouvernement réellement déterminé à améliorer la qualité de l’air ne devrait continuer d’injecter de l’argent dans le charbon.
« La consommation de charbon est en augmentation en Chine pour la deuxième année consécutive. Cette décision va mettre en échec les initiatives prises à l’échelle planétaire pour réduire les émissions de carbone, et nuire aux droits humains des personnes dans le monde entier qui paieront le prix de l’inconscience de la Chine.
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