On peut tuer des hommes, pour les faire taire, mais on ne tue pas l’humour, la critique, ni l’impertinence. Il y a un an, nos confrères, nos copains, nos camarades de Charlie Hebdo tombaient au champ d’honneur de la liberté d’expression.
Des crayons contre des armes de guerre, ce combat était déséquilibré. Adieu Cabu, Honoré, Wolinski, morts pour leurs crobards, mais les hommes meurent, pas les dessins. Adieu Charb, Tignous, Maris, partis avec leurs convictions mais les hommes meurent, pas les idées.
Nous n’oublions pas les autres victimes du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, les policiers tués pour la défense de la République, les citoyens assassinés dans l’attentat.
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