Le 5 décembre dernier, 200 000 personnes se sont mobilisées dans plus de 180 manifestations pour exprimer leurs exigences, notamment de suppression du délai de carence et de préservation des conditions de maintien de la rémunération en cas de maladie, de versement de la GIPA en 2024, d’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes et de revalorisation des rémunérations et des carrières par des mesures générales, en particulier sur la valeur du point d’indice...
À ce jour, aucun signe positif au regard de ces revendications n’a été envoyé par le pouvoir exécutif, ni par le gouvernement démissionnaire, ni par le Président de la République lors de son allocution.
Face à la situation ainsi créée, les organisations syndicales de la Fonction publique, CGT, FSU et Solidaires ont décidé d'appeler les agent·es publics à se mobiliser cette semaine par des actions sectorielles et territoriales, de rassemblements, et d’expression avec un temps fort pouvant aller jusqu’à la grève le jeudi 12 décembre.
Le CCFP boycotté à l'unanimité le 3 décembre dernier est reconvoqué ce mercredi 11 décembre, la veille de ce temps fort. Jusqu’à hier, son ordre du jour prévoyait un projet de texte entérinant la mesure de minoration de l’indemnisation pour maladie. Sous la pression des organisations syndicales, l'examen de ce projet de texte en a été finalement retiré. Ce retrait est à inscrire à l'actif de l’importante mobilisation des personnels.
Néanmoins, sur l'ensemble des autres revendications exprimées massivement, le silence assourdissant perdure. En conséquence la CGT, la FSU et Solidaires décident de boycotter le CCFP reconvoqué ce jour.
Paris, le 11 décembre 2024