Mardi 5 novembre, la direction de Michelin annonçait la fermeture des usines de Cholet et Vannes. Ce sont 1254 emplois qui doivent être supprimés, près de 1500 emplois en comptant la sous-traitance.
Après des mois d'inquiétudes, cette annonce a été un choc pour les salarié·es de Michelin, leurs proches mais aussi pour l'ensemble des bassins d'emploi concernés.
Sans laisser place à l'abattement, des centaines de salarié·es du site de Cholet se sont regroupé·es devant l'usine pour voter la grève et le blocage du site.
Si la direction de Michelin avance des raisons économiques à ces licenciements elle se garde bien de rappeler que le groupe a encore réalisé des bénéfices records de plus de 3 milliards d’euros en 2023 !
Michelin n'est pas le seul groupe à licencier. La veille c'est Auchan qui annonçait 2400 licenciements dans ses magasins Français malgré un chiffre d’affaires de plus de 16 milliards d’euros en 2023 ! Fin octobre, les salarié.es de Saunier Duval Nantes étaient en grève reconductible pour s'opposer aux 250 suppressions de postes annoncées sur les 800 que compte l'usine. Nexity, Valeo, Sanofi... les exemples ne manquent pas et d'autres arriverons dans les mois à venir.
Les salarié.es de Michelin ont donc bien raison de ne pas se laisser faire. Leur lutte est celle de l'ensemble de notre camp social, salarié·es du privé comme du public, retraité·es et jeunesse. Ils doivent pouvoir compter sur tout notre soutien.
Nos Unions Départementales Solidaires 49 et Solidaires 44 expriment leur pleine et entière solidarité avec les militant·es de SUD Michelin et avec l'ensemble des travailleurs et travailleuses de Michelin. Nous appelons l’ensemble de la population à populariser leur lutte et soutenir leur action.