SUD Culture et Médias Solidaires
QUI SOMMES-NOUS ?
* SUD comme Solidaires, Unitaires et Démocratiques. *
└> Solidaires, parce que SUD Culture Solidaires entend être aux côtés des exclu-es, des minorités et des victimes d’une société qui n’hésite pas à placer le profit d’une infime minorité au-dessus de l’existence des autres.
└> Unitaires, parce que rechercher à la base sur chaque mobilisation l’unité d’action la plus large est le meilleur moyen de regrouper un maximum d’individus sur des objectifs communs.
└> Démocratiques, parce que chaque adhérent-e et chaque salarié-e doit pouvoir apporter sa propre réflexion, enrichir le débat et participer à la transformation de la société.
SUD Culture Solidaires poursuit l’objectif de construction d’un syndicalisme :
▶ de transformation sociale dans la perspective de la construction d’une société autogestionnaire et égalitaire, anti-capitaliste, anti-patriarcale et anti-totalitaire qui repose sur le principe de la démocratie directe ;
▶ indépendant de l’État, du patronat et de tout groupe politique, philosophique ou religieux ;
▶ pluraliste, c’est-à-dire acceptant en son sein la pluralité des opinions, hors l’affichage et la diffusion d’opinions sexistes, homophobes, xénophobes ou racistes, et reconnaissant à tou-te-s le droit d’opinion sur la base du respect des mandats syndicaux ;
▶ fédéraliste, c’est-à-dire accordant une large autonomie aux sections, aux structures locales dans la prise de décisions, sur la base du respect des orientations collectives arrêtées en Congrès et en Conseil des sections ;
▶ féministe, dans le sens qu’il lutte pour une réelle égalité, tant professionnelle et sociale que citoyenne, entre les femmes et les hommes. Il se donne aussi pour objectif d’atteindre la parité dans toutes ses structures internes et dans sa représentation face à l’employeur ;
▶ reposant sur la mobilisation, l’action et la négociation, et cherchant dans la lutte à réaliser l’unité la plus large et la démocratie directe dans son fonctionnement et dans les luttes ;
▶ ayant une vision interprofessionnelle et refusant de se réfugier
dans des intérêts catégoriels et corporatistes ;
▶ faisant de la lutte contre la précarité, les exclusions, les inégalités, les discriminations une priorité et à ce titre, partenaire des structures citoyennes impliquées dans ces mêmes combats ;
▶ cherchant à développer une stratégie et une pratique syndicale permettant aux salarié-es de mieux faire le lien entre ce qu’ils/elles vivent au quotidien sur leur lieu de travail et une mondialisation capitaliste libérale et financière en marche d’un bout à l’autre de la planète ;
▶ œuvrant pour l’émancipation des individus, afin qu’ils puissent penser et agir sur leur environnement de travail et être acteurs de leur vie.
SUD Culture Solidaires l’affirme sans ambiguïté : l’émancipation des travailleurs/euses ne peut se faire qu’au prix d’une rupture avec le système capitaliste et tous les systèmes autoritaires et d’oppression. Elle sera le fruit de l’action consciente, collectivement déterminée, mise en œuvre et librement consentie par les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes, ou elle ne sera
pas.
C’est pourquoi SUD Culture Solidaires inscrit son action dans une double continuité :
- celle définie en 1906 par la CGT dans la charte d’Amiens, qui assigne au syndicalisme un double objectif et une exigence : défense des revendications immédiates et quotidiennes, et lutte pour une transformation d’ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de
l’État ;
- celle du projet de socialisme autogestionnaire porté par la CFDT au début des années 1970, dans la mesure où il plaçait les travailleurs/euses et la nécessité de la démocratie la plus large au cœur de l’objectif de transformation sociale comme de la démarche visant à y parvenir.
SUD Culture Solidaires défend le pluralisme culturel, la liberté totale pour les artistes, la défense des professionnels quelle que soit la discipline, l’accès à la culture et aux pratiques culturelles le plus large, en particulier pour celles et ceux qui vivent dans la précarité et l’exclusion, en dehors des grands centres urbains, etc.
Nous luttons pour une vraie politique publique culturelle qui (entre autres) :
▶ soit accessible au plus grand nombre, avec des tarifs de spectacles, d’expositions, de services culturels, etc., accessibles à toutes et tous, la gratuité pour les sans ressources, des tarifs réduits pour les précaires et les étudiant-es ;
▶ favorise la rencontre des cultures dans le respect de l’autonomie culturelle et de l’identité collective des populations, œuvrant pour le lien social et contrant ainsi la volonté de domination, de contrôle et d’uniformisation au profit des seuls grands groupes marchands des pays industrialisés ;
▶ bénéficie de réels moyens humains et financiers à tous les niveaux (Union européenne, État, région, département, commune, inter-communalité), au-delà même du caractère factice d’affichage du fameux 1 % minimum pour le budget du ministère de la culture, largement insuffisant.Par ailleurs, nous revendiquons que cette politique culturelle fasse l’objet d’un grand débat national incluant notamment la question de son financement.