Dans la période actuelle, cela ne peut pas être minimisé.
Les idées d’extrême-droite se propagent : les agressions racistes se banalisent, des personnes notoirement racistes, trouvent des tribunes et une exposition médiatique sans précédent, les attaques physiques envers les anti-fascistes se multiplient, sans parler des dégradations de tombes, ou des tags sur les locaux syndicaux.
Pendant ce temps-là, le gouvernement continue à dénoncer des pseudos islamo-gauchistes et poursuit sa surenchère sécuritaire et xénophobe. Pour l’Unions syndicale Solidaires, le gouvernement, qui n'a pas dénoncé ce fichier, a sa part de responsabilité dans la libération de la parole comme des actes racistes.
L'ensemble des camarades de Solidaires qui se sont retrouvé-es fiché-es ont décidé de s’ associer à la plainte collective lancée contre ce que nous considérons comme une menace et une agression !
Pour rappel, il est interdit de conserver en mémoire informatisée, sans le consentement exprès de l’intéressé-e, des données à caractère personnel qui, directement ou indirectement, font apparaître les origines, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, ou les appartenances syndicales des personnes.
Parmi les personnes fichées, certaines d'entre elles ont été assignées par Fdesouche à l'islam, elles se retrouvent, du fait de l'assimilation de cette religion à un danger, particulièrement exposées.