La motion de censure votée a destitué ce gouvernement.
C’est un camouflet pour M.Macron qui aura tout fait pour ne pas respecter l’expression des urnes après la dissolution de l’Assemblée Nationale en juin.
C’est aussi et surtout un camouflet à la politique portée par M.Barnier dans la continuité de la casse sociale de M.Macron, imprégnée de concessions sans complexe vis à vis des idées et revendications de l’extrême droite.
Il est temps qu’au-delà de la crise politique et institutionnelle, ces revendications sociales portées par les syndicats s’imposent, comme les augmentations de salaires dans le privé et le public, l’abrogation de la réforme des retraites, la revalorisation des pensions, et des moyens humains et la réimplantation des services publics.
Il est plus que temps de marquer un coup d’arrêt aux politiques qui pénalisent et stigmatisent les agent·es publics et les services publics, de remettre des services de proximité partout en capacité de répondre aux attentes des usager·es.
Il est plus que temps de donner les moyens aux salarié-es de stopper les plans de licenciements, d’augmenter les salaires, de baisser le temps de travail.
Il est plus que temps de trouver des recettes en taxant les dividendes, en révisant les niches fiscales injustes et inefficaces, pour enfin mettre en place une bifurcation écologique.
Nous serons mobilisé-es et en grève demain, 5 décembre, pour refuser la casse de la fonction publique, des services publics.
Nous serons mobilisé-es et en grève le 12 décembre partout devant les sites industriels avec les salarié-es en lutte pour leur emploi, contre les répressions, avec les cheminot-es qui défendent le fret ferroviaire et ceux et celles qui veulent imposer un autre avenir social !