Actualisation - Le rdv prévu initialement le 16 février a été reporté à courant mars.-----------
Sollicitée pour faire un bilan du quinquennat Macron et pour définir les mesures urgentes à prendre dans ces derniers mois, l’Union syndicale Solidaires, va encore une fois porter ses revendications le 16 février prochain, sans illusions quant aux réponses qui lui seront données.
Nous redirons notamment que ce quinquennat aura été marqué par une continuation des politiques néolibérales qui ont des conséquences délétères, comme la précarisation grandissante des salarié-es, chômeurs-euses, de la jeunesse, la fragilisation assumée des services publics, dont la santé et la protection sociale, pourtant si encensés lors de la pandémie, tandis que les entreprises du CAC40 et les plus fortuné-es se sont enrichi-es malgré la période du Covid. A la veille du 8 mars, nous aurons un bilan négatif pour les droits des femmes, avec l’absence flagrante de moyens.
Nous porterons principalement nos revendications comme l’augmentation du SMIC, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique (plutôt que des primes énergies ou la suppression de l’ISF), le RSA au moins de 25 ans (plutôt que le contrat d’engagement jeune), la revalorisation des métiers les plus féminisés (plutôt qu’un outil comme l’Index qui donne des bonnes notes aux entreprises), l’urgence écologique dans laquelle nous sommes.
Cette entrevue sera aussi l’occasion d’évoquer les conditions d’exercice de la liberté syndicale dans un contexte où ce contre-pouvoir est sciemment remis en cause, par la non-écoute, la fusion des instances, et la répression grandissante.
Un représentant des salarié-es sans-papiers fera partie de notre délégation pour porter au plus près la lutte pour leur régularisation, particulièrement sur les luttes actuelles dans ces entreprises qui exploitent sciemment les sans-papiers, telles que DPD, RSI, et Chronopost.
Nous ne nous leurrons pas sur les capacités de ce gouvernement à s’engager pour les mesures d’urgences sociales, écologiques, féministes et antiracistes nécessaires. Nos mobilisations feront bouger les lignes.