Y avait-il besoin d’une confirmation ? Pas vraiment. Le nouveau gouvernement et les premières déclarations du premier ministre sont à l’image de la politique ultralibérale de Macron.
La concentration dans de “super-portefeuilles” de sujets sur lesquels les urgences sont réelles comme la santé, le travail ou l’éducation ne peut qu’inquiéter quant au sort qui leur sera réservé. Quant au logement qui subit une crise sans précédent, son ministère a proprement disparu!
Nous ne laisserons pas enterrer les sujets criants actuels que sont les salaires et la précarité, les conditions de travail dégradées partout, l’hôpital qui ne peut plus soigner et les carences dans tous les services publics tandis que le ministère de la Fonction publique disparaît. Sans parler de la transition énergétique, sujet brûlant lui aussi aux abonnés absents.
Ce n’est pas un remaniement qui fera oublier les régressions sociales importantes sur les retraites, l’assurance chômage et la loi immigration qui fait basculer cette politique vers une validation des idées de l’extrême droite.
Si la parité est respectée, les ministères régaliens sont « réservés » aux hommes, et on peut être inquiet des questions de luttes contre la LGBTQiphobie, quand plusieurs ministres ont affiché leur opposition au mariage pour toustes.
Non ce gouvernement n’a rien de jeune ou de nouveau : il reprend les vieilles recettes libérales qui ne répondent ni aux urgences écologiques et sociales ni aux besoins d’égalités et de lutte contre les discrimination. Il va continuer de dégrader le quotidien et l’avenir des travailleuses et les travailleurs. Pour Solidaires, il est plus qu’urgent que les travailleurs·euses, et le mouvement social s’organisent pour imposer de véritables politiques sociales, environnementales et de solidarité.