Le vendredi 15 mars, une attaque terroriste a visé deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle Zélande. Cette attaque a été planifiée, donc exécutée de sang-froid, dans le but de faire le maximum de victimes, indistinctement femmes, enfants et hommes. Le moment a été choisi : celui de la prière du vendredi.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, 49 personnes ont été massacrées et une vingtaine blessées.
Il est clair que cette attaque visait des musulman-nes en tant que tel-les, parce qu'ils et elles sont musulman-es mais aussi parce qu'ils et elles sont en grande partie des populations d'immigré-es, que ce soit dans une période récente ou plus lointaine. Le document posté par le tueur, son sinistre « manifeste », expose clairement ses motivations, propres à l'extrême droite et partagées dans ce milieu raciste. Il s'agit de cette fantasmagorie d'un « grand remplacement » des populations occidentales par les musulman-nes. C'est cette absurdité que développe également l'extrême droite française aussi afin d'instiller la peur et la haine partout, dans l'espoir de prospérer sur leurs effets.
Le racisme, quels que soient les groupes et les personnes qu'il vise, sous ses différentes formes, tue.
Le racisme doit être combattu sans compromission ni distinction des groupes, personnes ou communautés qui en sont les premières victimes. Et il doit être combattu avec la même énergie par les pouvoirs publics et les gouvernements.
Ce jour, Solidaires est aux côtés des proches des assassiné-es, musulmanes et musulmans qui sont visé-es dans leur existence même par ces attaques. Uni-es nous réaffirmons que nous lutterons avec toute notre énergie contre de tels actes et les discours qui les produisent.