Pas de fachos dans nos prides / Pas de pride pour les fachos

Samedi 29 juin, un collectif gay et lesbien d'extrême droite a tenté de répandre ses messages réactionnaires, racistes et xénophobes. Mais c'était sans compter sur la résistance de nombreux∙ses camarades LGBTQI, syndicalistes, militant×es politiques et associatif∙ves face au danger de l'extrême droite. Les militant×es d'extrême droite ont été repoussé·es avant de se réfugier derrière les forces de l'ordre. Mais l'histoire ne s'arrête pas là... Les militant×es d'extrême droite ont continué de nous provoquer et la police a d'abord arrêté deux camarades antifascistes, avant d'interpeller violemment plusieurs membres de Service d'Ordre de Solidaires.

Après une fouille et un relevé d'identité accompagnés de remarques transphobes de la part de la police, nos camarades ont toustes été libéré×es.

Aujourd'hui plus que jamais, défendons nos vies face au péril fasciste. Ce n'est ni sur l'extrême droite, ni sur une police largement acquise à leur cause que nous pourrons nous appuyer pour lutter et exister.

Jamais l'extrême droite sera l'alliée des personnes LGBTQI.

Jamais les discours racistes et xénophobes n'auront leur place dans nos luttes et dans nos prides.

L’Union Syndicale Solidaires appelle l'ensemble des composantes du mouvement social engagé contre l'extrême droite à construire un large front antifasciste, LGBTQI, féministe, antiraciste et internationaliste.