La journée internationale des luttes des travailleuses et des travailleurs a été un succès en France. Malgré la situation sanitaire des dizaines de milliers de manifestant.es ont exprimé leur attentes de l’urgence d’un monde plus juste.
L’Union syndicale Solidaires condamne les interventions policières contre les cortèges syndicaux qui ont dû subir, comme à Paris, lacrymogènes et bousculades et qui relèvent d’un maintien de l’ordre qui consiste à faire monter les tensions, à générer des violences. Face à sa gestion catastrophique de la situation économique et sociale, le gouvernement a peur des mobilisations sociales qui viennent et fait tout pour les empêcher, y compris par l’intimidation et la violence.
L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la CGT et aux camarades qui ont été violemment pris à partie à Paris. Il est inacceptable que des militant.es d’une organisation syndicale de notre camp social, essentielle dans la construction des luttes, soient attaqué.es de la sorte.
La dynamique de mobilisation autour du premier mai montre que les colères commencent à se déconfiner. L’Union syndicale Solidaires va continuer d’appuyer les luttes locales et sectorielles qui se multiplient dans la période.
Nous continuerons de porter des mesures d’urgences de sorties des crises, notamment :
- l’abrogation de la réforme assurance chômage
- le renforcement massif des services publics, dont la santé et l’éducation
- des brevets publics sur les vaccins et socialisation de l’industrie pharmaceutique
- l’Interdictions des licenciements dans les entreprises qui font des profits
- des conditions sociales et écologiques des aides publiques aux entreprises
- le SMIC à 1700 € Net, +400 € par mois pour toutes et tous dont les retraites et les minimas sociaux
- pour les 18-25 ans : l’accès à tous les minimas sociaux
- contre le chômage : le partage du travail avec 32 h hebdomadaires de référence sans perte de salaire ni flexibilité