L’Union syndicale Solidaires est pleinement mobilisée pour la journée internationale de lutte pour le droit des femmes et veut faire de ce 8 mars un succès. Cette année, nous appelons encore à la grève féministe dans le privé et le public (les préavis obligatoires dans la fonction publique ont été déposés). Partout en France, des rassemblements et manifestations auront lieu. Plus de cent vingt événements et manifestations sont à retrouver sur le site grevefeministe.fr. du collectif rassemblant associations et syndicats, dont Solidaires fait partie.
Pour Solidaires, ce 8 mars où les « premières de corvées » sont à l’honneur, marque une étape importante pour porter nos revendications féministes : en matière d’égalité professionnelle (égalité salariale, revalorisation des carrières à prédominance féminine), de lutte contre les violences faites aux femmes (il nous faut un milliard pour une vraie politique de lutte) ou de combat contre les stéréotypes, l’éducation sexiste, et la mainmise sur nos corps.
Nous serons notamment à la manifestation parisienne qui partira à 13h de Port Royal, rendez-vous à 12h30 à la banderole du carré de tête de la manifestation pour un point presse (boulevard Saint Michel à l’angle de la rue Michelet).
Des actions symboliques revendicatives ponctueront la manifestation parisienne :
dès 12h, les femmes aides à domicile et les femmes sans papier à Port royal, suivie d’une action santé devant la maternité à Port Royal, nous dénoncerons les harcèlements sexuels et le sexisme devant le Mc Do de Saint Michel avec le collectif Mac Droit, un arrêt devant le Palais de justice sur l’île de la Cité pour dénoncer l’impunité en matière de violences faites aux femmes, nous réclamerons le droit à congé maternité pour toutes à Châtelet avec les femmes intermittentes et précaires de la Culture, nous serons avec les caissières héroïnes d’un jour et déjà oubliées devant un magasin de Sébastopol, et nous arriverons sur la place de la République en mettant à l’honneur les femmes premières de corvées, et dire encore une fois que ce n’est pas à nous et particulièrement aux femmes de payer la crise !
Par ailleurs, l’Union syndicale Solidaires condamne la nasse, les insultes sexistes et lgtiphobes, et les interpellations qui ont lieu hier soir à Toulouse lors d’un rassemblement non-mixte où tous les gestes barrières étaient respectés. La répression policière est inacceptable et ne nous fera pas taire.