Appel unitaire signé par AC !, APEIS, MNCP, Stop précarité, CGT chômeurs, CGT spectacle, CGT Pole Emploi IDF, UD CGT 75, SNU FSU Pole Emploi, Solidaires SUD Emploi IDF, SUD Cuture et Médias Solidaires, Union syndicale Solidaires, DAL.
Le 9 novembre, nous, associations et collectifs de chômeurs et de travailleurs précaires, syndicats de Pôle Emploi et de privés d’emploi, manifesterons ensemble jusqu’à l’Unedic afin de peser sur les négociations de la nouvelle convention Assurance-Chômage et empêcher le gouvernement et le patronat de mettre en place une nouvelle attaque sur nos droits.
Après les réformes de 2019 et de 2022 qui ont durci les conditions pour être indemnisé par l’Assurance chômage, baissé considérablement le montant des indemnités et réduit de 25% le temps d’indemnisation, le gouvernement, au nom d’un « plein emploi » illusoire en l’absence de véritable politique de création d’emplois et de réduction du temps de travail, cherche avec son nouveau projet « France Travail » à nous imposer :
- De nouvelles procédures de contrôle des chômeurs
- La mise en place du travail gratuit, avec le RSA contre activité
- Le transfert massif d’argent public vers les prestataires privés auquel Pôle Emploi sous-traite ses missions de service public de l’emploi
Pour financer ce projet, il veut ponctionner les caisses de l’Unedic à hauteur de 12 Mds d’euros sur quatre ans, après les avoir déjà largement vidées pour subventionner les entreprises via le chômage partiel et réduire les cotisations salariales et patronales ! Et ce, alors même que les profits des actionnaires n’ont jamais été aussi élevés !
Le patronat, quant à lui, veut imposer :
- De nouvelles baisses de cotisations sociales
- De nouvelles baisses de droits pour les salariés multi-employeurs, les intermittents et les seniors.
Face à la multiplication des attaques contre les travailleurs privés d’emploi et précaires, dans un contexte de chômage de masse, d’augmentation de la précarité et d’augmentation du coût de la vie, unissons-nous pour imposer une véritable protection contre le chômage et la précarité, le principal fléau de notre siècle !
Le 9 novembre, des deux côtés du guichet, nous exigerons :
- L’annulation des réformes assassines
- Une allocation plancher journalière de 31,57 euros pour toutes et tous
- La revalorisation immédiate de 10 euros par jour de toutes les allocations chômage et l’élargissement du droit à l’indemnisation pour tous les titres de séjour
- La neutralisation des périodes non déclarées et des ruptures de période d’essai dans le calcul des nouveaux droits