Bande de Gaza : 30 000 mort·es assassiné·es dont 70% de femmes et d'enfants, plus de 70 000 blessé·es , des milliers de disparu·es, des centaines de milliers de personnes subissant la famine, la destruction du système de santé, des dizaines de journalistes et de soignant·es tué·es, des milliers d'arrestations arbitraires, des traitements inhumains, des disparitions forcées, les hôpitaux, les écoles, les sites historiques détruits….
Bien que la Cour Internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud, a reconnu le 26 janvier un risque de génocide à Gaza et ordonné à Israël d’empêcher tout acte ou discours génocidaire, la guerre à Gaza conduite par le gouvernement israélien depuis maintenant 5 mois est un véritable nettoyage ethnique mené sous les yeux du monde entier.
Face à l’inaction complice des gouvernements occidentaux, la société civile s’organise et se mobilise. En France, des comités de soutien au peuple palestinien regroupant des militant·es syndicaux, associatifs et politiques mais aussi d’habitant·es par quartiers se créent chaque semaine dans ce qui semble devenir un mouvement social important, et une prise de conscience quant aux droits bafoués du peuple palestinien depuis des dizaines d’années.
L’Union syndicale Solidaires se mobilise à tous les niveaux pour un cessez le feu immédiat et pérenne, et pour le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Nous sommes investi·es dans les cadres unitaires nationaux et locaux, nous participons aux manifestations, aux réunions publiques, aux actions de rue, nous organisons des formations, etc. A l’appel des organisations syndicales palestiniennes, nous avons rejoint la campagne Stop Arming Israël qui appelle à un embargo bilatéral sur les armes et la recherche militaire.
Dans les prochaines semaines nous appelons à renforcer l’engagement dans les comités de quartiers, et dans les initiatives universitaires dans le cadre de la Semaine contre l’apartheid israélien.
Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, sera l’occasion de rappeler que dans cette guerre, les femmes palestiniennes paient le prix fort d’un conflit dont elles sont majoritairement les victimes. Au quotidien pour celles qui restent en vie il faut gérer la charge mentale, les charges familiales, les accouchements dans des conditions sanitaires catastrophiques.
Il faut des sanctions contre l’impunité d’Israël et l’arrêt de toute coopération militaire, sécuritaire, économique et universitaire qui rend le gouvernement et les entreprises françaises complices de crimes de guerre.
L’Union syndicale Solidaires appelle, à nouveau, à un cessez le feu immédiat et pérenne, à la libération des otages et prisonnier·es et à l’entrée de l’aide humanitaire. Le blocus de la bande de Gaza doit être levé et tous les bâtiments et infrastructures détruites doivent être reconstruits. Nous exigeons l’application du droit international, ce qui implique la fin de la colonisation, le démantèlement du mur de séparation en Cisjordanie, et le retour de tous les réfugié·es.
Soyons nombreux et nombreuses les 9 et 10 mars, partout, dans les mobilisations, dans les manifestations et aux actions d’appel au boycott de Carrefour pour soutenir le peuple palestinien !