Vendredi 23 décembre, un homme d'extrême droite a ouvert le feu sur le centre culturel kurde de Paris ainsi que sur un restaurant et un coiffeur, rue d'Enghien, assassinant plusieurs camarades kurdes et en blessant grièvement plusieurs autres. A l'heure actuelle, 3 personnes sont décédées, 3 autres sont dans un état grave.
Nous sommes en deuil, et sans voix face à cette horreur. Comme si ce n'était pas suffisant que nos camarades kurdes aient à lutter contre le régime fasciste d'Erdogan en Turquie, contre le fascisme de Daech en Syrie, contre le régime théocratique des mollahs en Iran, il faut encore qu'ils et elles soient la cible de l'extrême-droite en France.
Le tueur n'est pas sorti de nulle part : il avait déjà tenté par le passé, et à plusieurs reprises, d'assassiner des personnes migrantes, notamment en attaquant un camp à coup de sabre. Cette fois, il s'est procuré une arme à feu et a planifié cette nouvelle attaque raciste, qui s'inscrit dans la continuité d'une série d'actions de plus en plus violentes de l'extrême-droite. Cette stratégie porte un nom : le terrorisme.
10 ans après l'assassinat de 3 militantes kurdes à Paris, Sakine, Fidan et Leyla, nous continuons à dénoncer cette attaque et à réclamer la justice.
10 ans après, ce 23 décembre 2022, nous condamnons cette nouvelle attaque, nous adressons toutes nos condoléances, notre soutien et notre camaraderie à la communauté kurde, aux membres du centre culturel de Paris, et en particulier aux familles des victimes. Ce nouvel attentat ne doit pas, à son tour, rester impuni !
Où qu'il soit, d’où qu’il vienne, ensemble nous continuerons à lutter contre le fascisme.
Toute notre solidarité internationaliste et notre courage aux camarades.