La situation politique au Mexique est préoccupante avec une intensification des violences contre les populations civiles, en particulier contre les peuples autochtones du Congrès National Indigène (CNI).
Les Zapatistes ont dénoncé le 16 octobre des agressions contre la communauté "6 octobre" du Caracol de Jerusalem au Chiapas : expulsion des Zapatistes des terres qu'ils et elles occupent et travaillent depuis plus de 30 ans, menaces avec des armes longues, menaces de viol des femmes, maisons brûlées, vols... Le communiqué alerte sur les pressions du "crime organisé", soutenu par les différents niveaux de gouvernement, et l'aggravation de la situation. Les rencontres internationales prévues les prochains mois ont même été suspendues.
Le 20 octobre, nous apprenions l'assassinat du prêtre tzotzil Marcelo Perez, grand défenseur des droits humains, en particulier des peuples autochtones à San Cristobal de Las Casas. Cette exécution, évidemment politique, s'inscrit dans une situation déjà catastrophique mettant une fois de plus en danger les populations locales et les défenseurs des droits humains et de l'autonomie des peuples autochtones.
L'Union syndicale Solidaires condamne fermement les violences commises contre les communautés zapatistes et l'assassinat du prêtre Marcelo Perez.
L'Union syndicale Solidaires apporte et renouvelle son soutien aux défenseurs des droits humains, aux populations locales, au Congrès national indigène, aux communautés zapatistes du Chiapas en lutte pour assurer leur protection, leur sécurité, leur intégrité et plus largement leur autonomie face aux narcotrafiquants, aux différents niveaux de gouvernement et à l'État mexicain corrompu.