Vendredi 2 décembre, les « syndicats de base » italiens, dont les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, CUB, SI COBAS, ADL COBAS, USI, et aussi USI-CIT, USB, COBAS, UNICOBAS, ORSA, etc., appelaient à une grève générale contre les mesures antisociales imposées par le patronat et le gouvernement italiens, pour construire le rapport de force permettant de gagner les revendications des travailleurs et travailleuses, sur les salaires et pensions, la réduction du temps de travail, les droits syndicaux et de grève, l’arrêt des discriminations envers les femmes, les personnes immigrées, les LGBT…
La grève a touché tous les secteurs, des manifestations ont été organisées dans de nombreuses villes. Le samedi 3 décembre, une manifestation nationale a eu lieu à Rome, à l’appel de plusieurs de ces « syndicats de base ». Ils dénonçaient « l’économie de guerre » qui est destinée à exploiter toujours plus la classe ouvrière, renforçant la pauvreté et la précarité pour le plus grand nombre, tandis que les profits explosent pour une infime minorité. Une délégation du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, dont l’Union syndicale Solidaires, était présente, aux côtés des camarades d’Italie.
Internationalistes parce que syndicalistes ! Solidaires !