L’Union syndicale Solidaires est préoccupée par la façon dont le régime autoritaire d’Erdogan bafoue les droits des travailleurs et des travailleuses en Turquie.
La Turquie, qui s’enlise toujours plus dans un modèle autoritaire et répressif, s’appuie sur ses entreprises pour criminaliser l’appartenance syndicale des travailleurs/euses.
Les droits syndicaux sont des droits fondamentaux reconnus par la constitution turque. La Cour Européenne des Droits Humains a condamné à maintes reprises la Turquie pour des licenciements abusifs des salarié-es syndiqué-es. Les statistiques de la CEDH font de l’État turc, le régime qui criminalise le plus le droit syndical.
L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien aux travailleurs et travailleuses turques de l’usine automobile Farplas de Gebze, et aux syndicats Limter-Is et Disk en grève pendant un mois. La grève s’est terminée le lundi 7 avril faute de moyens de subsistance dans un pays où l’inflation est importante. Mais leur lutte continue par d’autres moyens.
Ils et elles dénoncent le licenciement de plus de 115 ouvriers/ères, seulement en raison de leur appartenance syndicale. Cette entreprise, Farplas, vitrine du savoir-faire turc au niveau international en matière de fournitures à base de polymère pour l’industrie automobile, fournit nombre de grands constructeurs tels que Renault, Ford, Toyota, Mercedes, Tesla et biens d’autres.
Plus que jamais, le régime capitaliste, en Turquie comme ailleurs, prouve sa participation active aux dérives autoritaires voire fascistes. Il s’en prend aux travailleurs/euses en s’attaquant à leur conditions de vie, de travail, à leurs droits et à leur moyens de défense collective.
Solidarité internationale !