Mise à jour : Le rassemblement a été interdit par la préfecture.
Cette interdiction est une nouvelle atteinte à la liberté d'expression !
Communiqué intersyndical CGT, FO, Solidaires, FSU et Union Étudiante pour un rassemblement devant la Préfecture à Clermont-Ferrand Mardi 24 octobre 2023 à 17 heures.
Pour la défense des libertés démocratiques
Pour la liberté de manifestation et de rassemblement
Pour le cessez-le feu immédiat en Palestine et Israël
Toutes nos organisations syndicales se sont exprimées sur la situation dramatique en Israël et en Palestine et se sont prononcées pour le cessez-le-feu immédiat.
Arguant de la situation, le gouvernement a décidé d’interdire manifestations et rassemblements et, sous prétexte d’apologie du terrorisme, menace de poursuivre les militant∙es dont l’expression ne correspondrait pas à son discours officiel… Il franchit un nouveau seuil dans la limitation des libertés publiques garanties par la Constitution.
Ainsi dans le Puy-de-Dôme, deux rassemblements convoqués pour la paix au Moyen-Orient ont été interdits. Et le gouvernement vient de franchir un cran supplémentaire dans la répression : le 20 oc-
tobre 2023, deux militant∙es syndicaux, le secrétaire général en responsabilité et la secrétaire administrative de l’UD CGT du Nord ont été interpellés de manière brutale à leurs domiciles par la police judiciaire de Lille puis placés en garde à vue.
Pour les organisations syndicales du Puy-de-Dôme, le gouvernement, qui dérive dangereusement dans une spirale autoritaire et liberticide, cherche à empêcher toute expression des travailleurs∙ses et de leurs syndicats. Le placement en garde à vue de deux camarades de l’UD CGT du Nord est une instrumentalisation de la situation pour créer un contexte répressif visant à interdire abusivement les manifestations pacifiques qui exigent l’arrêt du massacre des civils et une paix juste et durable.
Les organisations syndicales du Puy-de-Dôme CGT, FO, FSU et Solidaires exigent l’arrêt de toutes les poursuites à l’encontre des militant∙es syndicaux !
Elles affirment leur volonté commune de défendre les libertés démocratiques, en particulier la liberté de manifestation, de rassemblement et le droit de grève. Si le président de la République veut éviter que le conflit n’apporte de la division en France, il doit cesser cette politique autoritaire de criminalisation.
Enfin concernant la situation au Moyen-Orient qui voient les populations civiles, palestiniennes et israéliennes, être les victimes de la guerre, des bombardements et du blocus, elles se prononcent une nouvelle fois pour un cessez-le feu immédiat et la réouverture d’un processus de paix durable, en Israël et en Palestine sur la base des résolutions de l’ONU.
