Où en est-on avec le salaire des AESH ?
Des baisses scandaleuses, censées être liées à une baisse du nombre d’heures de formation pris en compte dans le total horaire annuel par rapport au « statut » d’AVS, se sont produites notamment dans l’Allier.
Le 26 novembre dernier le DASEN de l’Allier promettait que les salaires reviendraient à leur niveau antérieur, mais par l’adjonction d’heures de taches administratives.
Le 2 mars, une délégation intersyndicale au rectorat s’entendait dire que la « forfaitisation » d’un certain nombre d’heures – reconnaissance de taches jusque là bénévoles de fait, temps de préparation, réunions et activités hors temps scolaire ... – devrait être possible.
Estimant qu’il serait normal que les salaires remontent immédiatement à leur niveau antérieur, déjà faible, pour toutes et pour tous les AESH, sans oublier les CUI faisant fonction, les AESH de l’Allier réunis le mardi 10 mars avec les syndicats CGT-Educac’tion, FSU, SGEN-CFDT et SUD-Education appellent à :
un rassemblement au rectorat, à Clermont-Ferrand, le mercredi 8 avril à 16 h
Rendez-vous pour covoiturages :
- à 13h30 à Moulins au 42 rue du Progrès (derrière l’ESPE)
- à 14h00 à Vichy devant la Mutualité (bld de la mutualité)
- à 14h00 à Montluçon au centre Athanor.
Le but de ce rassemblement est d’être reçu(e)s afin d’obtenir au moins :
- une circulaire à tous les établissements employeurs et Inspections d’académie établissant la « forfaitisation » pour toutes et pour tous d’un nombre d’heures correspondant au passage de 24 à 30 heures hebdomadaires.
- la reconnaissance du temps de formation et de VAE dans le temps de service, qui pourrait se faire en considérant qu’au moins les 3 semaines hors temps scolaire leur sont consacrées, en rappelant que le diplôme des AESH doit être de niveau 4 (Bac).
- l’éclaircissement de la situation des AVS-CO passant en CDI, qui ne doivent pas
devenir des accompagnants sans missions collectives déplacés sur tout un département.
Nous avons été incroyablement patient(e)s, maintenant des progrès rapides sont indispensables. Il faut aussi que le traitement des AESH change sans délai, que le respect et une information dans des délais humains soient effectifs.
Une seconde rentrée dans les conditions de celle de septembre 2014 n’est tout simplement pas envisageable !
Article publié le 20 mars 2015