La réaction de SUD éducation qui tenait son congrès cette semaine à Hérouville-Saint-Clair ne s'est pas fait attendre une fois la composition du nouveau gouvernement d'Elizabeth Borne connu. Si le départ de jean-Michel Blanquer est un soulagement pour beaucoup d'enseignant-e-s, de même que pour une majorité de syndicats, l'arrivée de Pap Ndiaye interroge par sa présence même au sein d'un gouvernement dont la feuille de route de variera guère par rapport au quinquennat précédent d'Emmanuel Macron, ne serait-ce qu'en raison de la présence de nombreux ministres de droite et de la duplicité du discours présidentiel à la veille des élections législatives.
D'emblée, SUD Éducation pose les revendications essentielles afin que le dialogue puisse se rétablir de manière sereine entre le ministère et les représentants des organisations syndicales. Pour SUD, le nouveau ministre doit prendre des mesures immédiates contre les inégalités et la précarité galopante au sein de l'éducation nationale. En outre, Sud éducation demande au ministre d'envoyer un signal d'apaisement en "mettant fin sans délai" à la répression qui s'abat sur certain-e-s enseignants. Surtout SUD Éducation insiste sur le fait que " l’abrogation des contre-réformes Blanquer (réformes des lycées et du bac, Parcours sup’ et loi Rilhac) doit être une priorité du nouveau ministre."
Pour en savoir plus, lire le communiqué de SUD Éducation daté du 20 Mai 2022. C'est LA