Ne pas se tromper de colère
Pour Solidaires, le Front national n’est pas un parti comme un autre. Il reste un parti fondamentalement d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique reste la préférence nationale, la division des travailleurs et des travailleuses, la promotion d’un capitalisme national.
Nous réaffirmons, sans concession, notre antifascisme, parce qu’il est partie intégrante de notre identité et de notre projet syndical : celui-ci repose sur la défense et l’amélioration des droits individuels et collectifs dans
une perspective de transformation sociale.
Cette perspective et la défense de nos valeurs supposent la solidarité entre tous les salarié-es, les chômeurs/euses, les retraité-es, la solidarité internationale et le refus de toute forme de racisme, de sexisme, d’homophobie. Face à l’extrême droite, on a besoin de luttes sociales victorieuses !
Face à l’extrême droite, on a besoin de luttes sociales victorieuses !
Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux exclusions, au désastre écologique… nous avons raison de nous révolter. Mais ça ne suffit pas : de nos révoltes, construisons un autre avenir !
Pour Solidaires, prise en charge des revendications immédiates, construction d’alternatives à travers les
luttes, rupture avec la société actuelle et internationalisme sont complémentaires. C’est ainsi que le syndicalisme redeviendra une force porteuse d’un projet de société et renverra l’extrême droite dans les poubelles de l’histoire !
Marine Le Pen tente de donner une image modérée du Front national, mais la réalité est tout autre. Le FN reste au centre de la nébuleuse de l’extrême droite française et de ses différentes composantes. Il continue à entretenir des liens étroits avec une multitude de groupes et personnalités qui ont en commun la haine de la démocratie et une vision raciste de la société. C’est ce qui le pousse à soutenir Dieudonné, qui entretient à dessein la confusion entre le légitime et nécessaire antisionisme (le refus de la politique menée par l’État d’Israël contre les Palestiniens) et l’inadmissible antisémitisme (racisme anti-Juifs). La grande proximité de ce dernier avec JM Le Pen, le FN, le fasciste Soral, le négationniste Faurisson et les différents groupuscules d’extrême droite (dont celui impliqué dans le meurtre de Clément Méric), le disqualifie vis-à-vis de tous ceux et celles qui luttent contre toutes les formes de racisme et notamment le racisme anti-musulmans.
Soyons solidaires et antifascistes
une campagne unitaire Face à la montée de l’extrême droite et de ses idées, le syndicalisme se doit d’être à l’offensive. Il doit démystifier les discours et projets de l’extrême droite et montrer en quoi c’est un poison mortel pour le travailleurs et travailleuses. Le lancement en janvier 2014 (avec une première initiative le 29 janvier) d’une campagne unitaire contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques, par la CGT, FSU, Solidaires avec les organisations étudiantes UNEF, UNL, FIDL, est une initiative décisive pour le combat antifasciste.
Le Tract anti-FN de Solidaires
Article publié le 28 janvier 2014