Bientôt, les vacances seront terminées. Et beaucoup se demandent maintenant de quoi sera fait leur avenir avec un gouvernement qui n’a concédé presque rien aux salariés, aux retraités et aux chômeurs en termes de pouvoir d’achat pour faire face à la flambée des prix.
À l’assemblée nationale, le gouvernement a fait revoter les députés pour annuler une hausse des pensions de retraite qui avait pourtant été adoptée démocratiquement par cette chambre. Au Sénat la majorité conservatrice a voté lors d’une même séance la suppression de l’aide exceptionnelle de rentrée pour les bénéficiaires des minimas sociaux (lire ICI), et contre une taxe sur les superprofits (lire LA).
Rien ne semble donc freiner la frénésie ultra libérale qui s’est emparé de ceux qui dirigent le pays, alors que les demandes pour plus de justice sociale se multiplient partout dans la société, et en particulier dans de nombreuses entreprises dans lesquelles les salariés revendiquent de meilleurs salaires pour faire face à une inflation de moins en moins contrôlée.
Au contraire, le Président qui compte encore de nombreux soutiens au parlement veut relancer la contre-réforme des retraites à laquelle il n’a jamais vraiment renoncé, et s’attaquer à celles et ceux qui n’ont que le RSA pour vivre, en leur imposant un travail obligatoire d’une vingtaine d’heures par semaine. Dans le même temps, tout laisse à penser que la casse des services publics va continuer et s’accélérer, ce qui aggravera un peu plus les inégalités sociales.
Nous savons d’expérience que même avec un gouvernement de gauche aucune avancée sociale n’est possible en l’absence d’un soutien ou d’une poussée populaire contraignante afin d'imposer les réformes sociales indispensables pour redistribuer les richesses de manière plus équitable. Les grandes grèves de 1936 le prouve amplement. Mais c’est également vrai avec les majorités conservatrices. Les grandes grèves de 1968 avaient permis des très grandes avancées, notamment sur la question des salaires. En d’autres termes, à chaque fois que les travailleurs ont fait irruption dans l’histoire, des grandes avancées ont été obtenues, lesquelles ont ensuite profité à toute la société.
Dans une véritable démocratie, le peuple doit pouvoir se faire entendre. Et pour cela, c’est dans la rue que cela se passe. Pour la rentrée sociale 2022, L’Union syndicale Solidaires et la CGT appellent à des rassemblements et à des manifestations partout sur le territoire le Jeudi 29 septembre pour exiger de meilleurs salaires, ainsi que la revalorisation des pensions de retraites et des minimas sociaux.
L’Union syndicale Solidaires Allier réunira ses adhérent-es fin août. La préparation de cette journée figurera à l’ordre du jour, avec la volonté d’élargir cet appel à tous les acteurs sociaux qui s’inscrivent dans les valeurs humanistes et internationalistes que nous partageons.
C’est la raison pour laquelle nous ne tolérerons pas dans les rassemblements dont nous sommes à l’initiative la présence du député RN et de de ses affidés dont nous rejetons avec fermeté les idées xénophobes, racistes, sexistes, homophobes et anti-LGBT+ dans lesquelles ils s’inscrivent de fait, de part l’histoire du FN relooké en RN pour faire oublier la haine de l’autre qui les a toujours habité.
Le 29 septembre 2022, ensemble dans la rue, pour l’augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, et à l'opposé du RN qui a voté contre l’augmentation du SMIC à 1500 euros, contre le blocage des prix, contre le blocage des loyers et pour la monétisation des RTT.