Pourquoi le 17 mai ?
Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes LGBTQI+. En effet il a fallu attendre le 17 mai 1990 pour que l’homosexualité soit enfin retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia), cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde. Elle a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie, l’intersexophobie, etc.
Au travail, comme ailleurs...
Selon le dernier rapport de SOS Homophobie, les LGBTQIphobies ne régressent pas au travail. Elles sont majoritairement le fait de collègues ou de supérieurs hiérarchiques et se caractérisent par du harcèlement, le rejet ou des insultes à l’encontre des lesbiennes, gays, bisexuel·les, personnes trans, queers et intersexes.
Dès l’embauche et tout au long de la carrière, iels peuvent se voir scruté·es, isolé·es. Cela va des « blagues » ou propos homophobes ou transphobes, aux insultes jusqu’aux violences physiques.
Cela démontre l’insuffisance voire l’absence de prévention. Ces agressions, souvent quotidiennes et permanentes, ont des conséquences sur la carrière : refus de promotion, mutation subie, rupture de contrat…
Pour lutter contre ces comportements et leurs conséquences, il faut mettre en place des plans de formations dans toutes les entreprises ainsi que des campagnes régulières de sensibilisation contre la LGBTQIphobie. Et ce tous les jours de l’année et non à coup d'opérations de pinkwashing autour du mois de mai une fois par an, plusieurs entreprises et administrations en sont devenues coutumières.
De plus, le dernier rapport de SOS Homophobie pointe une augmentation de 27% des actes transphobes ! Cette vague transphobe est portée par nombre de mouvements anti-trans, qui s'expriment partout : des médias aux sphères de l’État.
Solidaires le rappelle : voir son identité de genre respectée n’est ni un caprice, ni une mode, c’est un droit fondamental !
Le gouvernement se contente de répondre aux attaques violentes, aux pièges tendus aux personnes LGBTQI+ par …une géolocalisation! C’est insuffisant et démontre l’absence de campagne réelle pour lutter contre la LGBTphobie!
Pour les droits LGBTQI+, marchons partout !
Lesbiennes, Gays, bi·es, trans, intersexes, ... : les mois de mai et juin sont ceux des fiertés! L’enjeu est bien sûr de visibiliser les LGBTQI+, mais surtout de porter haut et fièr·es nos revendications, au boulot et dans l’ensemble de la société !
- Face à la montée des discours réactionnaires et LGBTQIphobes
- Face à la multiplication des violences tant en France qu’à l’étranger à l’encontre des minorités
- Face aux politiques libérales qui accroissent la vulnérabilité de celles et ceux qui subissent déjà quotidiennement les oppressions
- Face aux politiques migratoire racistes et répressives et la mise en danger des personnes migrantes LGBTQI+ qu’elles entraînent
Mobilisons-nous pour l’émancipation et l’épanouissement de toutes et tous !
Marches des Fiertés de 2023 :
- 20 mai Epernay, Reims
- 21 mai Saint-Denis de la Réunion
- 27 mai Ancenis, Lille (nouvelle date), Morlaix, Saint-Nazaire, Besançon, Libourne
- 3 juin Alençon, Blois, Carcassonne, Cherbourg, Crest, La Rochelle, Périgueux, Troyes, Prides des Banlieues depuis Saint-Denis, Nancy, Nevers,
- 10 juin Arras, Bordeaux, Compiègne, Le Havre, Lyon, Nantes, Toulouse, Saint-Quentin
- 11 juin Fécamp
- 17 juin Arles, Biarritz, Caen, Mende, Metz, Montpellier, Quimper, Rennes, Strasbourg, Toulon, Tours, Saint-Gaudens, Guéret
- 18 juin Angoulême, Calais
- 24 juin Béziers, Brest, Paris, Saint-Pierre de la Réunion, Aurillac, Avignon,
- 1er juillet Amiens, Grenoble, Le Mans, Marseille, Perpignan, Redon, Rouen, Laval
- 8 juillet Nîmes, Vannes, Saint-Paul-lès-Dax
- 22 juillet Annecy
- 29 juillet Chenevelles
- 9 septembre Limoges