Bienvenue à toutes et tous au village de l’eau.
En tant que structure co-déposante de cet événement festif avec Attac, nous sommes ravies de vous accueillir sur ce lieu d’échange, de construction d’autres possibles, de luttes festives et de solidarité.
Plus de 120 organisations appellent à cet événement et on remercie encore Sylvain le maire de Melle pour son accueil, sa disponibilité, son aide et nous dénonçons toutes les menaces qu’il a reçues et qu’il reçoit. Nous lui apportons tout notre soutien.
Aujourd’hui nous sommes plusieurs milliers de personnes. Merci à vous d’être là.
Pour l’Union syndicale Solidaires, le combat écologique, pour la justice sociale et environnementale, est un combat syndical. Gouvernement et patronat sont prêts à tout pour empêcher une véritable reconversion écologique de la société. Leur objectif est de préserver les intérêts de quelques très riches, et de maintenir un modèle économique fondé sur l’accumulation du capital et une croissance infinie, impossible dans une planète aux ressources limitées.
Solidaires se bat pour une transformation en profondeur des systèmes de production et de consommation et développe une écologie pour et par les travailleuses et les travailleurs.
Nous sommes depuis plusieurs années aux côtés de Bassines Non Merci, et comme nous l’avons dit l’année dernière nous sommes toustes les Soulèvements de la terre.
Convaincu·e·s de la fausse opposition entre la préservation de la planète et la création d’emplois, entre la fin du mois et la fin du monde, nous avons décidé de porter ensemble des propositions fortes de rupture avec le système capitaliste défaillant.
La période actuelle nous confirme bien que les extrêmes droites sont la roue de secours des capitalistes, comme l’histoire nous l’a déjà montré.
Pendant la mobilisation agricole de ce début d’année, elles ont notamment ciblé les mesures environnementales en épargnant les multinationales de l’agro-industrie. Leur appels à la haine ont des impacts, entraînant les attaques qui ont eu lieu sur les bâtiments de l’office français de la biodiversité, menaçant les militant·e·s écologistes, les inspecteurs·trices du travail, les scientifiques, ou prenant pour cible nos camarades de la conf paysannes. Avec l’extrême droite, l’heure n’est pas à l’échange d’arguments scientifiques. Nous nous devons donc d’amplifier le combat contre l’offensive d’extrême-droite qui infuse partout dans la société et jusqu’au plus haut sommet de l’état et menace toujours plus nos libertés publiques, nos libertés académiques, la recherche scientifique, la démocratie si essentielle pour faire face au défi écologique, c’est ce pourquoi nous sommes aussi rassemblées ici, dans notre diversité.
Soyons fières, toutes et tous ensemble de ce que nous portons. Ne cédons rien à notre projet de débarrasser l’agriculture et l’alimentation du capitalisme. Que ce soit face à nos chefs, face au ministère de l’agriculture, face aux lobbys de l’agro-industrie dans toutes les instances et sur toutes les chaînes, face aux catastrophes agricoles, face à l’urgence d’agir, il y aura toujours une de nos organisations pour se dresser et démontrer implacablement qu’un autre modèle est possible.
La terre et l’eau appartiennent à toutes et tous, ou bien à personne.
No Bassaran.