J-8MARS : ON S'ARRÊTE TOUTES
Partout en France, à l’appel d’organisations féministes et des syndicats, un beau 8 mars se prépare avec au programme : la grève féministe ! Celle-ci vient renforcer le mouvement contre la réforme des retraites ! Nous recensons d’ores et déjà plus d’actions que les années précédentes entre appels à la grève, manifestations, rassemblements, village féministe, garderies féministes, soirées, débats…
Toutes les informations sur www.grevefeministe.fr pour trouver un point de manifestation, une fiesta ou une garderie, ou ajouter un événement pour le 8 mars.
La retraite à 60 ans max, à taux plein : une revendication féministe !
Une réforme contre les femmes
Les femmes ne souhaitent pas travailler jusqu'à 64 ans et plus. Et pour cause, la réforme des retraites se fait d’abord contre les plus précaires ayant des carrières hachées, contre les plus bas salaires, c’est-à-dire contre les femmes ! Cette réforme est une réforme d’économies, et ces économies se feront au 2/3 sur le dos - déjà bien chargé - des femmes qui cumulent précarité, carrière hachée, temps partiel et bas salaire. Les femmes exercent aussi des métiers dont la pénibilité est niée ! Sans parler du travail domestique (gratuit) dont la répartition est tellement inégale ! Pour toutes et tous, c’est la baisse programmée du montant de nos retraites et l‘intolérable vol de deux ans de notre vie. C’est l’augmentation des morts au travail deux fois plus élevées dans la tranche d’âge au-delà de 50 ans que dans le reste de la population dite active. C’est aussi la dégradation de nos conditions de travail et de notre état de santé.
Si les femmes s’arrêtent : tout s’arrête !
Le 8 mars, c’est après le 7 mars, le jour où la France s’arrête ! Pour Solidaires, ces deux journées n’en sont qu’une ! Les rôles multiples que jouent les femmes - la double voire triple journée de travail - font tourner cette société.
Une grève par et pour les femmes ?!
Cette grève hors norme revêt des formes hors-normes tenant compte des situations spécifiques des femmes : travail invisible et gratuit, bas salaires, métiers féminins, prise en charge des enfants… Cette grève se veut ferme et revendicative, mais aussi festive et solidaire. Nous les femmes prenons le droit - sans culpabilité - de nous amuser, de souffler, d’être ensemble et de nous manifester !