Fabius doit censurer, Borne doit retirer!
Aujourd’hui ce sont près de 400 000 personnes qui ont manifesté à Paris et plus d’1 500 000 sur le territoire.
Avec sa puissance, son unité et sa popularité, ce mouvement social historique, entamé il y a trois mois, a riposté à chaque manœuvre des institutions. La rue, les grèves reconductibles, les actions de blocages, les initiatives citoyennes … ont mis sous pression les parlementaires, ce qui a obligé le pouvoir à utiliser l’outil anti-démocratique du 49-3. La révolte sociale s’est alors amplifiée et durcie dans le pays.
La pression va monter ces prochaines heures dans l’attente de la décision du Conseil Constitutionnel et partout sur le territoire des actions, rassemblements, blocages, auront lieu demain, comme toutes celles qu’on a pu voir aujourd’hui.
La situation sociale et politique générale est un élément qui sera incontestablement pris en en compte par le Conseil Constitutionnel dont les membres – n’oublions pas - sont désigné·e·s par le président de la République, celui de l'Assemblée nationale et du Sénat (et qu’y siègent également les anciens présidents de la république). Alors que cette institution est un énième placard bien doré et bien caché, cette fois-ci les « Sages » vont être les arbitres de cette contre-réforme rejetée par une très grande majorité de la population.