- Albi, 2 juillet, 10h30 plus du Vigan
- Avignon, 2 juillet 18h30 place de l'horloge
- Blois, 2 juillet 14h place de la résistance
- Bordeaux, 2 juillet à 14h au miroir d'eau (manif)
- Brest, 2 juillet 15h place de la liberté
- Chartres, 2 juillet 15h, place des halles
- Clermont-Ferrand, 2 juillet 14h, Place de Jaude
- Dijon, 2 juillet 11h , place Darcy
- Grenoble, 2 juillet, 17h manif au depart de l'Hôpital couple-enfant
- La Rochelle, 2 juillet 14h quai du Carrenage
- Le Mans, 2 juillet 12h place de la République
- Lille, 2 juillet 11h place de la République
- Limoges, 1er juillet 17h30, place d'Aisne
- Lorient, 2 juillet 14h30, place de l'hôtel de ville
- Lyon, 2 juillet 15h, Place Bellecourt
- Macon, 2 juillet 14h30 esplanade Lamartine
- Marseille, 2 juillet 11H, devant le Consulat des USA, place Paul Peytral
- Montpellier, 2 juillet 14h, place de la Comédie
- Mulhouse, 2 juillet 14h30 place de la Réunion
- Nantes, 2 juillet à 15h au monument 50 otages
- Narbonne, 2 juillet 10h30, devant les Halles
- Nice, 30 juin 19h, quai des Etats-unis
- Paris , 2 juillet 14h30, Place Larroque (manif)
- Périgeux, 2 juillet 10h, Arbre de la Liberté, Place André Maurois
- Poitiers, 2 juillet 11h, place du Marché de Notre Dame
- Rennes, 30 juin 18h30 Place de la République
- Rouen, 2 juillet 14h au Palais de Justice
- Saint-Brieuc, 2 juillet 11h, place Duguesclin
- Saint Malo, 30 juin 18h, Esplanade Simone Veil
- Strasbourg, 2 juillet 15h Place Kléber
- Tarbes, 2 juillet 10H30, Halle Brauhauban
- Toulouse, 2 juillet 12h, Square De Gaulle.
- Troyes, 2 juillet 14h30 Place de l'Hôtel de ville
- Tulles, 2 juillet 14h, place Emile Zola
AVORTEMENT AUX USA, NOUS NE VOULONS PAS PERDRE DE DROITS, NOUS VOULONS EN GAGNER !
Communiqué de presse du Collectif Avortement en Europe, les femmes décident, 30 juin 2022
Le droit à l’IVG et l’accès à ce droit peuvent être remis en cause ou subir des reculs en France comme dans les autres pays . L’exemple des USA , où après la décision de la Cour suprême vingt cinq États au moins se préparent à interdire de fait l'avortement, est malheureusement riche d’enseignements.
La « constitutionnalisation » de l'IVG, sans recul sur les acquis et les lois existantes, constituerait certes un grand pas en avant face à toutes les régressions possibles. Dommage que cette inscription dans la constitution ait été retoquée au Sénat en 2018, nous aurions gagné du temps.
En attendant que ce processus puisse se mettre en place, sans doute par voie référendaire, il est urgent d'assurer que l'avortement puisse se dérouler dans de bonnes conditions ici et maintenant.
Depuis la loi "Gaillot" visant à renforcer le droit à l'avortement du 2 mars dernier, les sages- femmes peuvent pratiquer des IVG instrumentales. Or les décrets d'application ne sont toujours pas publiés ce qui empêche la mise en œuvre de cette mesure ô combien salutaire vu le manque de médecins, notamment pratiquant des IVG.
Nous réclamons au gouvernement la publication de ces décrets dans les plus brefs délais.
Plus de cent trente CIVG ont fermé durant ces dernières années, limitant de fait l'accès à l'IVG.
Nous réclamons la réouverture de ces CIVG de proximité.
Bien souvent les femmes désirant avorter se voient imposer de le faire, si la grossesse n'est pas trop avancée, de façon médicamenteuse.
Nous réclamons, pour les femmes, la garantie du libre choix de la méthode d'avortement.
La double clause de conscience des professionnel-le-s de santé existe toujours sur l'avortement. Cela représente un frein pour le droit à l'IVG car les professionnel-le-s de santé l’appliquant ne sont pas repertorié-e-s. Les femmes perdent du temps et se trouvent confrontées à des refus de soins.
Nous réclamons l'abrogation de cette double clause.
Partout la pénurie de médecins et de professionnel-le-s de santé se fait dramatiquement sentir.
Nous réclamons un recrutement massif, une augmentation des étudiant-e-s en formation en médical et paramédical, de substantielles augmentations salariales et l'amélioration des conditions de travail pour permettre le bon fonctionnement des centres pratiquant les IVG et de l'hôpital public en général.
En Europe, afin d'inverser la tendance à la régression sur ce droit fondamental, notamment en Pologne et en Hongrie, nous réclamons que le droit à l'avortement soit de la compétence de l'Union européenne et non des états nationaux.
Nous sommes du côté des Ukrainiennes qui se voient opposer des refus d'avortement quand elles sont réfugiées en Pologne.
Une mobilisation importante est aujourd’hui nécessaire, elle seule pourra obliger les pouvoirs publics et les forces politiques à aller jusqu’au bout pour garantir le droit à l'avortement.
Nous appelons à des mobilisation partout en France ce samedi 2 juillet.
A Paris à une grande manifestation partira à 14h30 de la place Pierre Laroque pour la défense du droit à l'avortement aux USA et partout dans le monde.