Le 28 octobre, le ministre des Transports François Duvovray confirmait aux fédérations syndicales de la SNCF la décision du gouvernement de procéder à la liquidation pure et simple de FRET SNCF, la branche marchandise de la SNCF.
Au 1ᵉʳ janvier 2025, FRET SNCF disparaitra au profit de deux filiales, 4 500 cheminot·es y seront transférés avec une volonté de renégocier leurs droits à la baisse et 500 postes seront supprimés. À partir de 2026, ces filiales seront ouvertes aux capitaux privés.
Derrière le carnage social, il y a le carnage écologique. Le sabotage de FRET SNCF affaiblie l'ensemble du transport de marchandise ferroviaire au profit du camion. En 2023, début du plan de discontinuité visant à liquider FRET SNCF, le trafic de FRET ferroviaire a baissé de 17 % !
Coté transport de voyageurs, la région Pays de la Loire, en tête de l'ouverture à la concurrence, verra rouler les premiers trains de la nouvelle filiale le 15 décembre. Ce sont d’autres choix politiques que nous devons imposer à la direction SNCF et au ministre des Transports. Pour répondre aux enjeux environnementaux comme sociaux, c'est d'un véritable service public de transport dont nous avons besoin. Un service public de proximité, attractif et accessible à toutes et tous, y compris aux plus précaires.
La liquidation de FRET SNCF, et plus largement le démantèlement de la SNCF, est un nouvel exemple de la possible et nécessaire convergence des luttes sociales et écologistes.
SUD-Rail, ATTAC 44 et Alternatiba Nantes vous invitent à en discuter !
MERCREDI 4 DÉCEMBRE - 20H00
MAISON DES SYNDICATS DE NANTES