Le 1er mai est la journée internationale des travailleurs et travailleuses. Dans la plupart des pays elle est chômée et fériée. Cette tradition trouve son origine historique dans le combat pour obtenir la réduction du temps de travail avec la journée de huit heures et en réaction à la répression syndicale.
Solidaires Finances Publiques appelle l’ensemble des personnels de la DGFiP à manifester ce 1er mai :
- Contre les politiques d’austérité
Le gouvernement G. Attal cherche à nouveau des économies pour 2024. Après un premier coup de rabot de 10 milliards, on nous annonce un second coup de rabot de 10 milliards toujours pour 2024 dont la moitié serait axée sur le parc immobilier de l’État. D’ores et déjà pour Bercy, c’est l’annulation et la réduction des crédits de 1,8 milliards d’euros soit 1/5 du volume total, la suppression des réserves budgétaires, le décalage d’un certain nombre d’actions.... Pour Solidaires Finances Publiques d’autres choix budgétaires existent. Il faut lutter contre la fraude et l’évasion fiscales et mettre en place des recettes budgétaires supplémentaires, notamment en taxant les profits et les grosses fortunes.
- Contre les attaques au Statut de la Fonction Publique
Parce que l’emploi de fonctionnaire ne serait plus attractif il faudrait libéraliser le statut.
Après la loi de 2019 sur la transformation de la Fonction publique qui a élargi le recours à la contractualisation dans le cadre du recrutement, le gouvernement poursuit sa politique destructrice du statut en mettant l’évaluation professionnelle au cœur de la rémunération avec une place accrue au mérite. Il souhaite faciliter le licenciement pour insuffisance professionnelle et revoir la construction du statut par catégories A, B, C pour faciliter la mobilité, c’est-à-dire passer d’une logique de fonction publique de carrière à une logique de métiers. Pour Solidaires Finances Publiques c’est non ! Pour renforcer l’attractivité de la fonction publique, il faut le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis des années et des rémunérations à la hauteur et des perspectives ambitieuses d’évolution des carrières
- Pour une véritable réduction du temps de travail
Faire croire que la semaine en 4 jours est un progrès social relève, au mieux,de la mauvaise foi. La proposition d’expérimentation n’est, ni plus ni moins que du temps de travail compressé (TTC).Il entraînera une remise en cause du droit individuel au choix horaires, accélérera la réduction des espaces de travail, augmentera le stress des personnels.
Pour Solidaires Finances Publiques ce qu’il faut c’est la semaine à 32 heures sans perte de salaire. Cette revendication permet de partager le travail en créant des emplois. C’est travailler moins pour travailler toutes et tous !
- Pour la Paix
Les conflits se multiplient sur l’ensemble des continents entraînant famine, exode et des morts par milliers. Ils jettent des milliers de travailleuses et travailleurs dans l’incertitude du lendemain et touchent les populations les plus fragiles. Dans la période que nous traversons, agir pour la Paix est plus que jamais indispensable