En février dernier, l’expert du CSE (comité social et économique) avait prévenu que la situation telle qu’elle est chez April, n’excluait pas une liquidation judiciaire dans les prochains mois.
Force est de constater que les indices se cumulent depuis le rachat des magasins Nocibé en octobre 2021 :
- Loyers impayés (50 sur 67 selon la direction) ;
- Non-paiement de factures fournisseurs et prestataires ;
- Retrait de marques stratégiques telle que Dior ;
- Linéaires magasins dépourvus de produits ;
- Fermeture de 17 points de ventes sur 67 et suppression de 50 postes (PSE en cours).
Depuis le 2 juin, s’ajoute à cette liste non exhaustive, un mail reçu dans tous les magasins restants qui indique qu’à partir du mardi 6 juin un « grand destockage » était mis en place pour soi-disant « assainir les stocks », alors même que les soldes d’été commenceront le 28 juin prochain, une interdiction de prendre de nouveaux rendez-vous en institut et une amplitude horaire réduite à 7 heures par jour au lieu des 9 heures habituelles.
Comment ne pas voir dans cette opération, similaire à ceux des magasins du PSE, une fermeture définitive de toutes les boutiques restantes ?
Par conséquent, nous demandons à la direction d’arrêter de prendre ses salariées pour des imbéciles et de faire preuve d’honnêteté vis-à-vis d’elles et invitons toutes et tous à se mettre en grève le 6 juin, non seulement contre la réforme des retraites, mais surtout pour protester contre ce mensonge supplémentaire qui a pour but d’endormir les consciences et ainsi d’éviter l’esclandre !