A chaque grève d’ampleur, le débat sur l’instauration d’un service minimum et le durcissement des sanctions disciplinaires à l’encontre des grévistes refait surface au nom du « devoir de travailler » ou de la «continuité des services publics».
Non, les grévistes ne sont pas des « terroristes » comme veut nous le faire croire le sénateur Philippe Tabarot.
Ce n’est pas le droit de grève qu’il faut « réformer » mais bel et bien les dernières lois travail et les ordonnances Macron de 2017 qui visaient à « fluidifier le dialogue social ». Le bilan de l’application de ces textes montre aujourd’hui l’échec d’une vision ultra-libérale des relations au travail où le dialogue social aux mains du patronat permettrait de solutionner toutes les revendications et les aspirations des salarié-es.