Alors qu’il n’y a plus de gouvernement et, qu’au niveau de Bruxelles, des changements vont avoir lieu suite aux dernières élections, cette instabilité politique et institutionnelle est une occasion pour abandonner le plan de discontinuité de Fret SNCF (ou au minimum décider d’un moratoire). C’est ce que la délégation SUD-Rail a défendu et continuera de le faire avec un nouveau rassemblement unitaire le 26 septembre devant le Ministère des Transports.
La disparition de Fret SNCF est un scandale écologique et social ; mais c’est aussi une aberration économique. La viabilité des prochaines sociétés est plus que compromises et tout particulièrement à cause de l’absence de garanties financières du côté de l’Etat concernant les aides au secteur. Clément Beaune, dans son courrier du 23 mai, écrivait « que cette transformation permettra d’assurer la viabilité des deux nouvelles entités » ; cette ligne rouge ne sera pas respectée.