Certain·e·s accusent les actuel·le·s retraité·e·s d’être responsables de la dégradation de notre modèle social et de la planète, et par égoïsme, d’avoir refusé depuis 40 ans d’accepter de supporter les mesures qui s’imposaient.
Cette lettre ouverte de réponse revient un peu en arrière, remet en mémoire quelques-unes des décisions prises depuis 40 ans par les responsables politiques, qui ont aggravé la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les finances de l’État.
Alors s’il y a des comptes à demander, ce n’est pas à l’ensemble des retraité·e·s, mais aux responsables actuels et passés qui ont défendu des valeurs d’individualisme, de performance, d’abandon des mécanismes de solidarité générationnelle, de rejet d’une fiscalité juste en proportion des revenus, de refus de partage des richesses produites.
Nos accusateurs ne veulent plus être « braqué·e·s » ? Nous non plus ! C’est pourquoi nous nous battons pour un meilleur avenir pour tou·te·s, de meilleures conditions de vie à tous les âges.