Monsieur le Premier ministre, la situation est urgente. FRET SNCF ne saurait être liquidé et remplacé par deux entités dont la viabilité est fortement remise en cause au regard du contexte économique et budgétaire.
Depuis l’annonce de la discontinuité, quatre Premiers ministres et quatre ministres délégués en charge des transports se sont succédés. Le Parlement, pour sa part, n’a jamais été consulté.
La concertation nécessaire à la mise en œuvre d’une telle décision, avec ses lourdes conséquences en matière de politique industrielle et d’aménagement du territoire, n’a jamais eu lieu.
Une large concertation permettrait de trouver les voies d’une continuité de FRET SNCF et de son développement au service de la nation, de ses besoins de transport et d’une nouvelle industrialisation sociale et écologique du pays pour développer l’emploi, la réponse aux besoins et relever le défi climatique.