Nous sommes entré·es dans une nouvelle phase du combat dans la bataille des retraites.
Face à une mobilisation historique et majoritaire, le gouvernement, au service du grand patronat, se veut inflexible et croit faire passer son projet de réforme des retraites. C’est sans compter sur la détermination et l’unité forte de l’intersyndicale affichée sur le 7 mars et sur le 8 mars.
Côté Solidaires, nous avons pris nos responsabilités et appelé à construire partout où c’est possible, dans le maximum de secteurs, à reconduire la grève les jours suivant, avec imagination et détermination.
Travailleuses et travailleurs, nous avons les moyens, principalement par la grève toutes et tous ensemble d’empêcher cette nouvelle régression sociale. Quand nous arrêtons de travailler, c’est toute l’économie qui s’arrête. C’est notre arme dans le rapport de force. Nous entrons dans un bras de fer décisif sur ce mois de mars. La lutte pour nos retraites est aussi capable de s’élargir. Elle peut servir d’appui pour gagner des hausses de salaires dans les entreprises et pour repousser les lois de renforcement de «l’immigration jetable» ou de criminalisation des sans logis et locataires en difficulté.