Le discours de politique générale de Michel Barnier confirme une orientation clairement ultra-libérale, au service des plus fortunés. Malgré des promesses creuses d'efforts temporaires des plus riches, c’est une fois de plus aux travailleurs et travailleuses et aux plus précaires que sont demandés les sacrifices. Derrière des annonces superficielles, on retrouve la même recette : précariser davantage, casser les acquis sociaux et remettre en question des droits fondamentaux.
Le recul de l’âge de la retraite est inacceptable, tout comme le manque de considération pour les travailleurs et travailleuses dont les efforts ne cessent d’augmenter tandis que la précarité s'accroît et que de plus en plus de personnes basculent dans la pauvreté.
Pire encore, les plus vulnérables, notamment les immigré·es, sont utilisés comme boucs émissaires des maux de notre société. Nous ne pouvons accepter que des idées proches de l’extrême droite dictent notre politique sociale. L’humanité et la solidarité doivent rester au cœur de nos actions. Par ailleurs, la composition du gouvernement envoie un signal d’arrière-garde en matière de droits des femmes et des LGBTI, fragilisant encore un peu plus les avancées pour l’égalité.
Nous devons reprendre l’offensive !
Il est temps de redistribuer les richesses et de répondre aux défis écologiques.
Reprendre l’offensive pour notre camp social c’est revenir à la retraite à 60 ans, conquérir un SMIC à 2000 euros et des minima sociaux, des salaires qui permettent de vivre et non survivre, des services publics de qualité en garantissant l’égalité d’accès et de traitement.
La mobilisation du 1er octobre a montré que le fatalisme n’a pas sa place dans notre société. Nous devons continuer à nous battre pour une société plus juste, plus égalitaire et plus solidaire. Continuons à nous mobiliser, à lutter, à faire entendre nos voix pour que la justice sociale devienne une réalité.