SUD éducation avec l’intersyndicale CGT-FSU-SUD-FO de l’Éducation nationale appelle les personnels à la grève le 1er février pour un réel service public de qualité.
La nomination d’Amélie Oudéa-Castera à la tête du ministère de l’Éducation nationale, mais aussi des Sports n’augure que du mauvais. Outre le fait qu’il soit impossible qu’elle assure correctement sa mission à la tête d’un ministère comptant plus d’un million d’agent·es et 12 millions d’usager·es alors qu’elle doit également assurer l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques ; la ministre a déjà multiplié les sorties d’un mépris de classe abjecte. Si les personnels ne sont pas « sérieusement remplacé·es » à l’école publique c’est bien à cause des suppressions de postes et de la baisse des moyens financiers qui lui sont alloués. Il est urgent de nationaliser l’école privée, de recruter des personnels à hauteur des besoins et de stopper les réformes qui dégradent les conditions de travail et d’étude. L’école doit être accessible à tou·tes les élèves : afin d’en finir avec le validisme et la ségrégation scolaire et sociale, il faut des moyens pour mettre en place une école réellement inclusive.
Les mesures annoncées par Gabriel Attal lors de son bref passage au ministère ne sont pas de nature à répondre aux attentes des personnels, à assurer le service d’éducation dont les élèves ont besoin. Le Ministère a fait le choix de mesures politiques qui vont creuser les inégalités et accentuer le tri social. Ce sont les mesures les moins coûteuses mais aussi les plus inefficaces. Quant à la revalorisation salariale attendue par les personnels, elle n’est toujours pas de mise, et pourtant elle devient urgente au regard de l’inflation.
C’est par la lutte et dans l’action que nous obtiendrons satisfaction !