Alors que la direction SNCF se contentait de mettre des miettes dans les réunions de concertation, les cheminotes et cheminots de l’Ile de France ont sifflé la fin de cette mascarade. À l’initiative des syndicats parisiens SUD-Rail, une mobilisation puissante, paralysant le trafic ferroviaire, a obligé le PDG de la SNCF à ouvrir des négociations dès le lendemain avec les fédérations cheminotes.
Ce n’est pas la paix sociale que la fédération SUD-Rail est allée chercher dans ces négociations mais une reconnaissance financière et sociale à la hauteur de l’engagement des cheminotes et cheminots. À l’inverse de la négociation à la RATP, nous avons privilégié l’équité entre salarié·es au lieu de mettre en avant uniquement certaines catégories professionnelles.
Un accord d’entreprise a été mis à la signature. À cette heure, la fédération SUD-Rail consulte ses adhérentes et adhérents. Quoiqu’il arrive notre stratégie revendicative continuera d’être offensive … avant, pendant et après les Jeux Olympiques.