La question du racisme est abordée dans les conférences depuis plusieurs sessions, et en particulier depuis 2018 avec le mouvement Black Lives Matters.
Lors de cette session de 2024, un atelier a été dupliqué à presque toutes les sessions : Race & Labor (Race et travail).
L’atelier avait pour objectif de permettre et élargir la participation des personnes racisées dans les syndicats à tous les niveaux de responsabilités ((délégué-es syndicaux/ales, représentant-es, membres) :
« Nous sommes convaincus qu’une participation maximale est la clé de la construction de syndicats démocratiques multiraciaux capables de défier le pouvoir et de gagner sur les questions de justice raciale. »
Des scénarios de situations de racisme vécues au travail était distribuée, à discuter en petits groupe sur « la manière dont il exclurait ou empêcherait les travailleurs minoritaires de participer au syndicat » et de discuter « ensuite des mesures que vous, en tant que syndicat, pourriez prendre pour répondre à ces scénarios et renforcer la solidarité entre les membres. »
Traduction de la définition du racisme donnée pendant l’atelier :
« Racisme : l’idéologie utilisée pour justifier et rationaliser les disparités raciales que nous observons dans la société actuelle et utilisée comme outil pour diviser la classe ouvrière afin que les riches puissent consolider leur richesse et leur pouvoir au sommet de la hiérarchie »
Le constat qui peut être fait dans conférence du Labor Notes est la forte participation de personnes racisées dans les délégations présentes mais aussi dans l’animation des ateliers, comme représentant-es ou élu-es de leurs syndicats.