Journée prise en charge et lutte contre la précarité 2024

Dans la suite de celle de 2023, une journée d’échanges et de formation sur l’accueil des chômeurs-euses précaires dans nos structures et au sein de notre union ainsi que sur les luttes à mener contre les réalités de la précarité alors que les attaques contre les classes populaires et précaires n’ont jamais été aussi nombreuses. Répondre aux demandes immédiates, organiser les travailleur-ses de plateforme, résorber la précarité galopante dans la fonction publique, lutter efficacement contre les projets gouvernementaux, telles seront quelques-une des problématiques auxquelles Solidaires doit faire face et tenter de répondre.

Sur une journée (9h30 / 16h30) animée par divers intervenant-es et invité-es de la commission précarité, nous débattrons de différentes thématiques et notamment de la réponse à apporter aux demandes de prise en charge des besoins immédiats exprimés par les personnes en situation de précarité que ce soit en matière de logement, alimentation, emploi… Nous débattrons ensuite de la prise en charge de la précarité dans la fonction publique et des luttes à mener pour parvenir à la résorber (réalités/enjeux) en nous appuyant notamment sur l’ensemble des AED/AESH dans l’éducation nationale ou des personnels précaires dans le milieu de la culture.

Puis, à l’heure où des victoires judiciaires ont été obtenues et d’autres sont en cours, nous discuterons des enjeux de la requalification des relations commerciales en contrats de travail des travailleur-ses de plateforme et condamnations pour travail dissimulé de leurs « employeurs-donneurs d’ordre » et quelle organisation collective proposer à des travailleur-ses très isolé-es. Un premier état des lieux de France Travail, le successur de Pole Emploi, sera fait à l’heure d’une nouvelle réforme du chômage, du flicage institutionnalisé des chômeur-ses et de la mise en place du RSA conditionnel pour tenter d’accroitre la riposte à ces projets régressifs. Nous terminerons cette journée par un état des constructions locales des structures précaires, de leurs réussites et difficultés.

Prise en charge des frais :

Le Cefi prend en charge les transports et le repas du midi.

La structure inscrivante prend en charge les hébergements et les repas du soir