Déclaration du Bureau National de l’Union syndicale Solidaires le 13 décembre 2018

L’Union syndicale Solidaires réunie en bureau national :



- rappelle son soutien à la mobilisation des Gilets Jaunes.

Solidaires appelle depuis lundi dernier à la grève le vendredi 14 décembre pour le pouvoir d’achat, la justice sociale et fiscale. Nous participerons aux mobilisations du samedi 15 décembre en portant nos revendications.

- maintient que les responsables économiques et politiques de cette situation sont au pouvoir et doivent répondre à l’urgence sociale.

Les annonces de lundi sont un enfumage construit sur nos impôts et nos cotisations sociales, donc au final contre les services publics et la protection sociale. Il faut prendre sur les profits, il faut une autre répartition des richesses.

- condamne la violence dont le gouvernement est responsable à l’encontre des manifestant.es, en particulier contre la jeunesse.

De même, l’entrave aux droits de manifester, les « arrestations préventives » doivent cesser immédiatement.

- soutient les mobilisations des lycéen.nes et des étudiant.es.

Le gouvernement doit revenir sur ParcourSup, les réformes des lycées, le Service National Universel et la hausse des frais d’inscriptions universitaire pour les étranger.es.

- revendique un SMIC à 1700 euros net, une hausse immédiate des salaires de 400 euros,

des hausses des pensions et des minima sociaux. Au delà de nos revendications, il est urgent de geler toute fermeture des services publics, mais aussi les réformes chômage/assedics et retraites en cours. Il faut aussi un plan de développement des services publics du transport en commun.

- appelle à participer massivement aux manifestations de la journée internationale des migrant-es, le 18 décembre,

meilleur moyen de montrer qu’il n’y a pas de justice sociale sans égalité des droits et que nous ne laisserons pas détourner le conflit social actuel en une discussion autour d’un problème « d’identité » ou d’immigration.

- invite à nouveau les syndicats à saisir l’importance de la situation et à agir

 : l’heure est à la construction de la convergence de façon la plus unitaire possible pour engager une rapide transition écologique et faire gagner le progrès social.