Plusieurs milliers de manifestant-es encerclent le « sommet européen » de Bruxelles ce vendredi 19 décembre








Ce sommet se tient sous le double signe des grèves générales belges et de la chute du gouvernement grec
incapable de résister au mécontentement de son peuple face à la pression toujours plus forte et plus
antidémocratique de la Troïka (Commission européenne, BCE et FMI).

Depuis 2010, la méthode reste la même : des politiques d’austérité qui alimentent la récession, des réformes
structurelles qui s’attaquent au droit des peuples, l’encouragement à des investissements par des politiques
qui n’ont pas d’effets directs sur le niveau de l’emploi. Résultat : misère, mal logement, précarité et
migrations des jeunes.

L’optimisation fiscale revient sur le tapis après les scandales dénoncés sur les détournements opérés par les
grandes entreprises dans ce paradis qu’est le pays du Président de la commission européenne Juncker. Une
énième discussion mais pas d’harmonisation fiscale.

Les discussions lors de ce sommet vont renforcer notre conviction : ce sont les capitalistes qui nous coûtent
cher !

Face aux chefs des gouvernements des pays européens, notre présence signifie que nous leur refusons le
droit d’agir en notre nom, qu’ils sont une poignée face aux millions de manifestants et manifestantes de
Belgique, de Grèce, d’Italie, d’Espagne, de Grande Bretagne, de France...

Nous manifestons aussi pour dénoncer l’accord de libre échange, en cours de négociation, avec les Etats
Unis, qui pour renforcer la concurrence entre les peuples (TAFTA) détruit encore plus les droits du travail,
environnementaux, à la santé... Une pétition de plus d’un million de personnes en Europe rejette le mandat
de négociation avec les Etats Unis et exige des chefs d’Etats que ce processus soit stoppé.

Face à la concurrence et au dumping social, toutes et tous solidaires et mobilisé-es !

Nous ne paierons par leur crise !

Paris, 19 décembre 2014