Provocation du patronat contre les retraites complémentaires
Publié le 28 mai 2015
Nouvelle provocation du patronat : des reculs sociaux pour les retraites complémentaires… pour les généraliser ensuite à l’ensemble des retraites
Le patronat montre les dents dans les négociations des régimes de retraite complémentaires du privé, l’Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres) et l’Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés). L’ensemble du patronat, Medef, CGPME et UPA, tape très fort et exige de nombreux de reculs sociaux fondamentaux qui, s’ils sont appliqués aux 13 millions de retraités du privé bénéficiant de ces complémentaires, serviront ensuite d’exemple dans les discussions sur tous les régimes de base pour les faire régresser un peu plus :
-
remise en cause du départ en retraite à 62 ans
, par une décote de 40 % de la retraite complémentaire en cas de départ à 62 ans, de 30 % à 63 ans… disparition de cette décote seulement à 67 ans,-
baisse du pouvoir d’achat des pensions
, qui s’éloigneront encore plus de l’inflation officielle en étant « revalorisées » 1,5 point de moins que l’inflation,-
baisse des pensions des nouveaux retraité-es
, de plus de 3 %, en modifiant la règle de calcul de la pension,-
diminution des pensions de réversions
au prorata du nombre d’années de mariage par rapport aux plus de 41 ans de durée de cotisation requise et recul de l’âge de versement seulement à partir de 60 ans au lieu de 55,-
réduction des solidarités
en diminuant les droits de retraite attribués aux chômeurs,-