Nous avons écrit à Alstom et Egis

Alstom et Egis continuent de travailler à la construction du tramway de Jérusalem qui relie la partie Ouest de la ville à la partie occupée de la ville, participant ainsi à la colonisation illégale de Jérusalem-Est, et contrevenant à la convention de Genève ainsi qu'à des injonctions de 2016 du conseil de sécurité de l'ONU.

Depuis 2018, l'Union syndicale Solidaires est activement engagée avec d'autres associations contre la construction de ce tramway, et en particulier contre les entreprises françaises complices.

En février 2020, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits humains (HCDH) publie une base de données des entreprises impliquées dans des activités commerciales "qui maintiennent et facilitent l'implantation illégale de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés". La base de données répertoriait 112 entreprises qui, à la suite de consultations et de recherches approfondies menées par les Nations Unies, se sont révélées être impliquées dans des activités commerciales substantielles et matérielles liées à la colonisation.

En janvier 2021, une coalition de 34 syndicats européens, dont l'Union syndicale Solidaires, avait envoyé des lettres à ces 112 entreprises répertoriées dans la base de données de l'ONU pour leur complicité et/ou leur implication dans les colonies israéliennes illégales. Parmi ces 112 entreprises, deux sont françaises: Alstom et Egis.

En juin 2023, cette liste a été mise à jour, et nous avons le profond regret de constater que Alstom et Egis en font toujours partie.

En janvier 2024, l'Union syndicale Solidaires et la fédération SUD-Rail réitèrent donc sa demande par des lettres aux entreprises Alstom et Egis, pour qu'elles se désengagent de leurs activités économiques dans les colonies israéliennes illégales, y compris la fourniture d'équipements et de services.