Création d'un groupe local “alliance écologique et sociale PJC” à la Réunion

La Réunion n'est pas exempte de projets inutiles et écocides, d’aberrations stratégiques et de boulots de merde menant à des impasses. Un des exemples les plus parlants est le développement d'une économie du tout automobile. L'importation de véhicules particuliers a permis de construire quelques belles fortunes. Aujourd'hui, l’île importe 600 millions de litre de carburants (chiffre de 2019) par an, est sclérosée par son nombre de voitures et la solution proposée est de construire des routes. Lîle est sclérosée par son nombre de voiture et la solution proposée est de construire des route et quand il n'y a plus de place sur terre, on les fait sur la mer comme Le dernier en date s'appelle « La Nouvelle Route du Littoral ». Un viaduc au dessus de la mer et une digue jamais terminée faute de roches (ils n'avaient pas prévus les carrières...) pour une somme autour de 2,5 milliards d'euros.

Ce n'est qu'un exemple d'un système où capital et économie post-coloniale exploitent ressources et main d’œuvre dans un des départements français ayant le plus fort taux de pauvreté, et dans lequel d'après l'ARACT les accidents de travail et maladies professionnelles sont en augmentation.

Bref, des boulots à la con, qui détruisent les hommes, les femmes, l'ensemble du vivant non humain, les ressources, dans l'unique but de servir le capital. Voilà de quoi il faut se débarrasser ! Mais comment ?

Proposer une analyse systémique des destructions de l'environnement et une recherche systématique de l’intérêt général auquel doit répondre un emploi, c'est ce que me semblent rechercher les organisations fédérées autour du projet « Plus Jamais ça », et cela fait je pense partie de la solution pour se débarrasser de ce système délétère. Quelques rencontres ont donc eu lieu avec la FSU, Greenpeace, ATTAC et la LDH pour construire évoquer la faisabilité d'un groupe alliance écologique et sociale PJC local. Le projet stimule tout le monde, il nous reste beaucoup d'acteurs des luttes locales à rencontrer, finaliser puis formaliser le groupe.

Anthony, représentant de section syndicale SUD Santé Sociaux/Solidaires et conseiller du salarié